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10 avril 2012

Putain de douleur au bide. J'saurai même pas

Putain de douleur au bide. J'saurai même pas décrire, exactement, c'que ça m'fait. Je crois que ça ressemble à ce qu'ont les gens en période de stress. Mais j'ai tellement l'habitude d'avoir mal que je ne sais plus identifier la douleur. Elles sont trop fréquentes, trop nombreuses et différentes. Je sais seulement, que j'aurai mal.

L'habitude de souffrir.

Mais ça ne rend pas la douleur plus supportable, pour autant. Ce serait plutôt comme si elle gagnait du terrain chaque jour. Qu'au lieu de "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort", elle m'affaiblissait à mesure. Pourtant, ça rassure - d'une manière. Comme un "rappel à la vie". On te prouve que tu es bien réelle, puisque tu peux ressentir. Même si tu ne ressens que ça - que le mal. Tu ressens au moins.

Alors tu t'y accroches.

Parce qu'au fond, tu n'as que ça. Without any pain, que serai-tu ? Rien à foutre. Tu veux quand même qu'elle s'en aille. Tu rêves quand même qu'elle s'épuise, à force. Tu voudrais la voir crever avant que tu n'abdiques. No surrender. Un malaise plus tôt. Une migraine ensuite. T'as bien failli finir l'hosto, et pourtant ? Insomnie.

Sommeil se refuse à toi.

Lutté toute la soirée pour tenir éveillée. Effondrée, tu aurais pu. Mais tu as tenu bon, jusqu'à rejoindre tes draps. Et pourtant, une fois là... Toujours éreintée, mais pas d'repos pour toi. T'as pas encore assez dégusté, pour ça. Il lui en faut plus, pas encore rassasiée, pas encore fini son déjeuner. Chaque soir tu rêves de dormir pour ne plus te réveiller. Every night, Morphée te rejette, te renvoie à ta solitude.

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